La situation

La situation L’Organisation Mondiale de la Santé a déclaré la pandémie du COVID-19 le 11 mars 2020. A partir de cet instant, tous les pays touchés ont pris des mesures. Ainsi le Gouvernement, avec l’appui de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), a mis en place un plan de réplique axé sur la surveillance épidémiologique et biologique, la prévention, la prise en charge des malades éventuels, l’information et la sensibilisation des populations sur le respect des mesures de prévention du COVID-19. Ce plan de réplique a été adopté en Conseil des Ministres, le mercredi 14 mars 2020. Un comité de veille présidé par le Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique et composé de l’Institut National d’Hygiène Publique, de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire, du SAMU (le Service d’Aide Médicale d’Urgence) et du Service des Maladies Infectieuses et Tropicales du Centre Hospitalier Universitaire de Treichville, a été mis en place et tient des réunions hebdomadaires, pour coordonner les orientations stratégiques ainsi que les actions opérationnelles dans le cadre de la lutte contre cette pandémie. Depuis le commencement de la crise en mars jusqu’à maintenant, il y a eu un peu plus de 21.000 cas confirmés, presque autant de personnes déjà guéries, et 158 décédés. Cette situation occasionne des perturbations de nombreuses activités surtout au niveau de l’approvisionnement des produits pharmaceutiques. Le Centre Médico-Social Walé qui est une structure de santé communautaire, favorise l’approche familiale dans la prise en charge médicale des patients ; elle privilégie l’éducation et la sensibilisation des populations comme moyen efficace de lutte contre la plupart des pathologies. Mais les restrictions gouvernementales, les limitations du nombre de passagers dans les transports publics, ont généré du chômage et une aggravation de la pauvreté surtout des plus pauvres ; tout cela, uni à la peur de se faire contaminer, a généré une baisse de fréquentation des hôpitaux de la part des malades. Or nous avons 1.259 patients de SIDA, plus les cas de diabète, hypertension, drépanocytose qui ne doivent pas arrêter le traitement ni les visites de contrôle. En plus de cela, il y a environ 80 bébés nés de mères séropositives ou malnutris de familles pauvres, que nous nourrissons avec du lait artificiel et des compléments de céréales etc., selon l’âge, entre 0 et 24 mois. Les mesures prises par le gouvernement pour riposter à la maladie ont un impact sur le déplacement des populations et notamment des personnes vivant avec le VIH, des dispositions ont été prises quant au fonctionnement des services que nous offrons aux patients. Dans cette dynamique, un plan d’urgence a donc été mis en place pour assurer la continuité des soins et du traitement ARV aux personnes vivant avec VIH et minimiser leur risque d’exposition à la COVID-19. Walé a donc décidé d’aller visiter dans les villages les malades chroniques qui ne peuvent pas se déplacer. On leur amène le lait pour les nourrissons les antirétroviraux pour les malades de sida et d’autres médicaments complémentaires ; on fait les prélèvements de sang et d’urine pour les analyses périodiques. Des messages de sensibilisation concernant la maladie seront également diffusés aux patients et aux agents de santé à travers de spot publicitaire et bien d’autres moyens utiles. En effet informer les populations reste la base de toute intervention efficace en santé publique.

Budget 17000€ dont 12000€ pour le véhicule nécessaire aux déplacements dans les villages.

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